La filière bétail et viande française, avec les professionnels qui la composent, exporte une diversité de produits afin de répondre à tous les besoins des importateurs, différents selon les pays.
Deux types de marchés sont identifiés : la communauté européenne d’une part et les pays tiers d’autre part.
Pour l’Europe, il s’agit de marchés historiques, avec des campagnes de communication qui leur sont destinées depuis plusieurs années, sur l’Italie, la Grèce, le Portugal et l’Allemagne.
Les pays tiers représentent en revanche de nouveaux débouchés. Une démarche d’approche de ces marchés à fort potentiel a été initiée par l’Interprofession afin de développer et de faciliter les courants d’affaires avec des pays émergeants ou ceux dont les embargos ESB de longues dates sont enfin supprimés.
Concernant la génétique bovine et le bétail, les animaux exportés peuvent être :
- des animaux d’élevage / reproducteurs : génisses de tout âge (laitonnes de moins d’un an, génisses prêtes à saillir de 13-14 à 18-20 mois selon les races, ou génisses prêtes à vêler de 20-24 à 25-30 mois selon les races), vaches, taureaux, pour la monte naturelle ou pour les centres d’insémination.
Ces animaux d’élevage peuvent être exportés avec pédigrée (inscription au herd book, garantie de race pure) ou sans, la race étant alors définie par le phénotype et par le code racial mentionné pour les deux parents de l’animal sur son « passeport ». - des animaux d’engraissement : veaux (15 jours à 1 mois), broutards (gamme d’âges et de poids très variable en fonction de la race et de l’époque), génisses et taurillons « repoussés » (gamme d’âges et de poids très variable en fonction de la race et de l’époque)
- des animaux gras prêts à abattre : taurillons, bœufs, animaux de réforme
Une diversité de produits qui ne cesse de ravir nos amis étrangers.