L’autonomie des élevages présente des vertus importantes sur les plans agronomiques et écologiques. Elle induit des rotations diversifiées dans les élevages (quand ils ne sont pas totalement herbagers) et un recyclage des déjections sur les exploitations (même) en engrais naturels. Ces fourrages produits sur place, apportent aux troupeaux une grande partie de l’énergie et des protéines dont ils ont besoin. Dans certains élevages en plaine, les intercultures contribuent également à l’autonomie du troupeau et à la couverture des sols.
Néanmoins, une part de la ration, notamment la partie « concentrée » constituée de céréales, de protéines végétales et de coproduits associés, est achetée à l’extérieur. Parmi ces protéines, le soja, généralement importé d’Amérique du Sud, est potentiellement issu de zones déforestées.
Pour limiter cet impact, 3 voies d’actions sont mises en place par la filière :
accroître l’autonomie protéique des exploitations, augmenter l’autonomie de la France et de l’Union européenne, promouvoir la production durable de soja.