Le rôle de l’éleveur est fondamental pour le bien-être des animaux

L’éleveur est l’un des principaux acteurs du bien-être de ses animaux. Il veille chaque jour sur eux en leur donnant une nourriture adaptée et en prodiguant les soins nécessaires à leur bonne santé.

Le rôle de l’éleveur est fondamental pour leur bien-être. Chaque jour il s’assure de leur nourriture, de leur abreuvement, de leur logement et de leur santé. Il sait les observer et vérifier leurs zones sensibles, les petites et grosses blessures. Il connaît et maîtrise la plupart des soins à leur apporter. Il connaît leurs habitude et sait identifier les comportements anomaux, leurs moments de stress. Bref, le troupeau fait partie de sa vie.

Chez GRG nous nous attachons à valoriser le travail des éleveurs et leur large connaissance des besoins des animaux. Nous sommes fiers de compter parmi nos éleveur de grands professionnels.

Savez-vous comment renforcer l’autonomie des élevages ?

L’autonomie des élevages présente des vertus importantes sur les plans agronomiques et écologiques. Elle induit des rotations diversifiées dans les élevages (quand ils ne sont pas totalement herbagers) et un recyclage des déjections sur les exploitations (même) en engrais naturels. Ces fourrages produits sur place, apportent aux troupeaux une grande partie de l’énergie et des protéines dont ils ont besoin. Dans certains élevages en plaine, les intercultures contribuent également à l’autonomie du troupeau et à la couverture des sols.

Néanmoins, une part de la ration, notamment la partie « concentrée » constituée de céréales, de protéines végétales et de coproduits associés, est achetée à l’extérieur. Parmi ces protéines, le soja, généralement importé d’Amérique du Sud, est potentiellement issu de zones déforestées.

Pour limiter cet impact, 3 voies d’actions sont mises en place par la filière :
accroître l’autonomie protéique des exploitations, augmenter l’autonomie de la France et de l’Union européenne, promouvoir la production durable de soja.

Le stockage du méthane chez les ruminants a-t-il encore des secrets pour vous ?

Les ruminants – bovins, ovins, caprins – ont pour spécificité de pouvoir digérer l’herbe, valorisant ainsi des terrains non labourables. En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l’effet de serre. Il correspond à 5 % des gaz à effet de serre émis en France.

Fort heureusement, en contrepartie, l’herbe des prairies, consommée par les ruminants (60 à 80% de leur alimentation), capture le CO2 de l’air et le convertit en glucides (tissus végétaux) grâce à la photosynthèse. Lorsque les végétaux fanent, ce carbone est intégré et stocké durablement dans le sol des prairies. Au final, la majeure partie du méthane que les vaches rejettent, est compensée par le stockage de carbone dans le sol des prairies qu’elles pâturent.
L’élevage de ruminants permet donc de conserver au niveau national 11 millions d’hectares de prairies permanentes qui, si elles étaient labourées, relâcheraient une grande quantité de carbone dans l’atmosphère (1000 kg de carbone par hectare et par an).

Alors, convaincu des vertus des ruminants pour l’environnement ?

Les animaux d’élevage et leur viande font-ils bon ménage avec l’environnement ?

Rappelons tout d’abord que les animaux sont des producteurs secondaires et consomment des végétaux issus de la photosynthèse. Il s’agit dans le même temps d’utilisateurs d’énergie solaire. C’est ce qui leur permettent de croître, se reproduire, produire de la viande
et du lait, etc. Ainsi, dans ce processus, il y a des « pertes » par respiration et matière non assimilée qui retournent dans les cycles naturels.
Par contre, en tant que producteurs secondaires et ruminants, les herbivores produisent des protéines et nutriments intéressants dans l’alimentation, en valorisant l’herbe de prairies et en restituant du carbone au sol. La présence d’un troupeau sur une ferme apporte de bonnes interactions avec les cultures : rotations diversifiées, présence de prairies et de haies, apport de matière organique…

Ensuite, rappelons que les ruminants émettent naturellement du méthane lié à la digestion des fourrages. Ce méthane lié à la
digestion de l’herbe est un gaz à effet de serre, mais il doit être mis en regard avec le stockage de carbone dans les prairies. Pour rappel, les herbivores sont les seuls à pouvoir valoriser l’herbe des surfaces non labourables et à maintenir des surfaces en prairies, reconnues
comme étant pourvoyeuses de nombreux services écosystémiques et patrimoniaux.

Enfin, n’oublions pas que les viandes françaises d’herbivores sont issues de systèmes herbagers et/ou en polyculture‐élevages, reconnus pour leurs bénéfices sur l’environnement. Ainsi, 65% de la viande rouge produite en France est issue d’élevages allaitants ; 80% d’herbe en moyenne est présente dans la ration bovin allaitant et l’on retrouve en moyenne chez les herbivores 90% d’autonomie alimentaire.

Plus de doute désormais sur le fait que les viandes dans notre beau pays s’accordent parfaitement avec l’environnement.

Autonomie des élevages, il est temps d’en parler !

90 % : c’est la part moyenne des aliments des herbivores produits sur l’élevage même.

Cette grande autonomie présente des vertus importantes sur les plans agronomiques et écologiques. En effet, quand les élevages ne sont pas exclusivement constitués d’herbages, elle permet des changements de culture et un recyclage des déjections sur les exploitations, même en engrais naturels. Ainsi, les fourrages produits sur place, apportent aux troupeaux une grande partie de l’énergie et des protéines dont ils ont besoin. Aussi, dans certains élevages en plaine, les intercultures, autrement dit la période de jachère entre la récolte et le semis suivant, contribuent également à l’autonomie du troupeau et à la couverture des sols.

Néanmoins, en dépit de toutes ces qualités, les élevages autonomes présentent quelques inconvénients. En effet, l’inconvénient majeur demeure dans le fait qu’une part de la ration (notamment la partie
« concentrée » constituée de céréales, de protéines végétales et de coproduits associés) est achetée à l’extérieur. Parmi ces protéines, on retrouve le soja, généralement importé d’Amérique du Sud, et qui peut-être issu de zones déforestées.

Pour limiter l’importation, des actions sont aujourd’hui mises en place par la filière.
On retrouve d’abord l’accroissement de l’autonomie en protéines des exploitations, grâce au diagnostic CAP’2ER® ( ou Calcul Automatisé des Performances Environnementales en Elevage de Ruminants). Un outil pour l’élevage des ruminants qui permet, dans un premier temps, de sensibiliser les agriculteurs à l’impact climatique, et de façon plus générale, à l’impact environnemental de leur exploitation.
L’augmentation de l’autonomie de la France et de l’Union européenne, permise par le Plan Protéines Végétales pour la France 2014-2020, a également été mis en place. Ce dernier doit engager les filières à s’inscrire durablement dans le développement de leur culture, au travers notamment d’une gestion intégrée des produits entrants et d’une consolidation des débouchés.
Enfin, promouvoir la production durable de soja, c’est l’objectif de la plateforme DURALIM, qui s’engage à 100 % de soja durable en 2025 (et zéro déforestation).

L’élevage autonome, on l’encourage et il a encore un bel avenir devant lui !

L’élevage herbivore au service de l’aménagement de nos territoires

Pour se nourrir, produire du lait et de la viande, les herbivores pâturent en France 11 millions d’hectares de prairies permanentes et 2,5 millions d’hectares de parcours de montagne qui sont autant de paysages changeants et de zones d’intérêts écologique, économique et social.
Ces grands espaces verts n’existeraient pas sans les éleveurs et leurs troupeaux. A la belle saison, vaches, moutons et chevaux pâturent et entretiennent ces étendues d’herbe qui font le bonheur des randonneurs et des skieurs, car en hiver, certaines prairies de montagne deviennent notamment des pistes de ski !

Les élevages contribuent alors au développement durable des territoires sur les trois aspects étroitement imbriqués que sont l’environnement, l’économie et le social :

  • Environnement : les prairies protègent les sols contre l’érosion, limitent les inondations, incendies et avalanches. Elles permettent de réduire l’utilisation d’énergie dans les exploitations, de participer à la lutte contre le réchauffement climatique en stockant du carbone et de maîtriser la qualité des eaux. Ce sont aussi des espaces très riches en biodiversités animale et végétale.
  • Economie : les prairies permettent une production alimentaire (viande, lait) mais aussi de cuir et de laine dans des zones difficilement cultivables. Cette production contribue à répondre à la demande des consommateurs français en produits carnés et laitiers de qualité et crée de l’emploi dans les zones rurales.
  • Social : Les prairies et les activités d’élevage associées contribuent au maintien de la vie sociale dans le milieu rural et de l’emploi dans des territoires faiblement peuplés, en participant de façon importante à la qualité et la diversité des paysages et donc à l’attrait touristique des campagnes françaises.

L’élevage n’a donc pas fini de nous étonner par ses bienfaits sur de nombreux aspects.

Traçabilité : l’identification, l’élément crucial du processus

L’identification est le premier maillon de la traçabilité. Elle va doter l’animal d’une véritable carte d’identité individuelle et permet le suivi d’une information complète de la naissance de la bête à l’assiette du consommateur. Sans ce pass, les animaux ne peuvent pas circuler.

Pour le consommateur, cette identification est donc garante de la sécurité alimentaire et de la connaissance de l’origine de la viande. Il s’agit aussi d’un outil indispensable pour les éleveurs puisqu’elle facilite les transactions, le suivi de la production, la gestion de la santé des troupeaux ou encore la lutte contre le vol.

Les objectifs de cette identification vont d’abord résider en la lutte
contre les maladies. En effet, en chaque bête une fois identifiée, il est possible de repérer facilement l’origine d’un troupeau et les animaux qui en sont issus en cas d’apparition de maladies animales.
Ce protocole de certification de l’animal concerne tous les éleveurs – bovins, ovins, caprins, porcins, équins – afin de garantir la sécurité sanitaire des produits et de maintenir la confiance des consommateurs dans la viande d’origine française et communautaire.

Les règles régissant l’identification et l’enregistrement des animaux font également l’objet de points spécifiques, passés en revue par les Services officiels.

Ainsi, les animaux de chaque éleveur sont contrôlés par les Services officiels qui vont vérifier les éléments suivants : le marquage individuel des animaux ; la tenue du registre d’élevage concernant la partie relative aux mouvements des animaux (entrées, sorties, naissances, équarrissage) ; les documents d’accompagnement (passeport pour les bovins, document de circulation pour les ovins, document d’identification pour les chevaux, document de chargement / déchargement pour les porcs) ; et enfin la notification des mouvements à la base de données nationale ou à l’établissement départemental d’élevage (EDE).

Nul ne passe à travers l’identification pour la plus grande sécurité des consommateurs !

Elevage et biodiversité, le bonheur est-il dans le pré ?

Tout comme la plupart des activités humaines, l’élevage n’échappe pas à la production de déchets, les gaz à effet de serre !
Cela étant, saviez-vous qu’en pâturant, les animaux ont un effet positif sur l’environnement et plus précisément sur la biodiversité ?
En effet, en pâturant, les vaches entretiennent nos prairies, ces espaces qui font partie intégrante du paysage français puisqu’elles représentent environ la moitié de la surface agricole française. Ainsi, la flore s’épanouit au mieux puisqu’un grand nombre de plantes différentes se développent, et les bouses des vaches, en se décomposant, nourrissent les êtres microscopiques qui vivent dans le sol.
Ainsi, les animaux d’élevage, en vivant dans les prés, participent au maintien de la biodiversité.

Cette biodiversité qui se trouve dans les prairies nourrit également le bétail et offre l’assurance de produire un lait et une viande de qualité.
En effet, elle fournit en partie les végétaux nécessaires à l’alimentation des troupeaux d’herbivores (bovins, caprins, ovins, équins) de par la diversité de ses plantes et infrastructures agroécologiques (haies, mares).
Enfin, les prairies c’est également le lieu propice à la nidification pour une infinité d’espèces qui s’enrichissent mutuellement et forme une communauté aux multiples avantages écologiques.
Vous aurez donc compris que l’harmonie demeure dans nos prairies entre animaux d’élevage et écosystèmes présents !

5 grands principes garants du bien-être animal

Le bien-être des animaux est défini comme « l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que ses attentes ». Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal. En effet, un animal ressent des besoins, mais a également des attentes. Selon les réponses à ces attentes et ces besoins, il est capable d’éprouver des sentiments positifs comme négatifs.

La notion de bien-être comprend donc l’état physique, mais également l’état mental de l’animal. Un animal en situation de bien-être, c’est donc un animal qui se porte bien physiquement et mentalement.

Pour pouvoir répondre à ce principe de bien-être animal, 5 libertés individuelles, aujourd’hui reconnues mondialement, ont été définies par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) à la fin des années 1970.
Elles expliquent les conditions que l’homme doit offrir à l’animal pour assurer son bien-être et se résument en ces axes :

  • absence de faim, de soif et de malnutrition : il doit avoir accès à l’eau et à une nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce
  • absence de peur et de détresse : les conditions d’élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques
  • absence de stress physique et/ou thermique : l’animal doit disposer d’un certain confort physique
  • absence de douleur, de lésions et de maladie : l’animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie
  • liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c’est une espèce sociale par exemple).

À travers ces 5 libertés, on peut s’assurer de la bientraitance animale : l’animal est dans un environnement conforme à ses besoins.
C’est pourquoi il est important d’être capable d’interpréter les signes qui traduisent un état mental positif ou négatif de l’animal. C’est l’étude de ses comportements et de l’état physiologique et sanitaire de l’animal qui donne à l’éleveur la bonne vision de son adaptation à son environnement et de son bien-être.

L’élevage ovin, quels modes de production ?

Avec plus de 30 races répertoriées, la France possède l’une des productions ovines les plus diversifiées en termes de régions et de types de production.
Cela est dû au rythme de reproduction rapide de cette espèce, à l’aptitude de certaines races au « désaisonnement » – il s’agit en élevage ovin de mettre des brebis à la reproduction en dehors de la période d’oestrus (chaleurs) naturel, soit pour un grand nombre de races, de mars à juin – et à un temps court et modulable nécessaire à l’engraissement final des agneaux.
L’élevage ovin français s’articule autour de 2 filières :
• la viande : cette production concerne 90% des exploitations en France.
Les agneaux sont élevés dans l’exploitation dans laquelle ils sont nés. Selon la région, l’élevage se fera en plein air ou en bergerie. Mais entre ces 2 systèmes d’exploitation, d’autres intermédiaires sont possibles.
• le lait : cette production concerne environ 10% des exploitations, essentiellement présentes dans le rayon de Roquefort (Aveyron, Lozère, Tarn), les Pyrénées Atlantiques et la Corse.
Dans ces élevages laitiers, le lait permet la fabrication de fromage. Les agneaux, sont vendus non sevrés, aux alentours de 45 jours à Noël ou à Pâques, ce sont les agneaux de lait ou agneaux légers.