Vers une viande plus chère mais plus éthique : les consommateurs plébiscitent le bien-être animal

La demande croissante des consommateurs pour des produits alimentaires plus éthiques et durables bouleverse le marché de la viande. De plus en plus de personnes sont prêtes à payer plus cher pour de la viande issue d’animaux élevés dans des conditions de vie respectueuses de leur bien-être. Cette tendance met en lumière l’importance croissante des questions d’éthique et de durabilité dans les choix alimentaires des consommateurs.

Des motivations multiples pour une viande plus éthique

Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Tout d’abord, les consommateurs sont de plus en plus informés des conditions d’élevage des animaux et des souffrances que peuvent endurer certains animaux dans les élevages intensifs. De nombreuses campagnes de sensibilisation et d’information ont contribué à mettre en lumière ces réalités, suscitant une prise de conscience croissante chez les consommateurs.

Ethique et bien-être animal au cœur des préoccupations

Ensuite, les préoccupations éthiques jouent un rôle important. De nombreux consommateurs remettent en question le bien-fondé de certaines pratiques d’élevage intensif et souhaitent soutenir des pratiques plus respectueuses des animaux. Ils recherchent des produits issus d’animaux élevés dans des conditions qui leur permettent d’exprimer leurs comportements naturels et de vivre une vie sans souffrance inutile.

Vers une viande plus saine et issue d’une agriculture durable

En outre, l’aspiration à une alimentation plus saine motive également les consommateurs. La viande issue d’animaux élevés dans des conditions de vie meilleures est souvent perçue comme étant plus saine et plus nutritive. En effet, des études ont montré que les animaux élevés dans des conditions de stress importantes peuvent avoir une viande moins nutritive et plus riche en cortisol, une hormone du stress.

Enfin, la volonté de soutenir des pratiques agricoles durables est également un facteur important. L’élevage respectueux du bien-être animal est souvent associé à des pratiques agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement. En effet, ces pratiques permettent de réduire l’utilisation d’antibiotiques, d’améliorer la qualité des sols et de préserver la biodiversité.

La tendance des consommateurs à payer plus pour des produits issus d’animaux élevés dans des conditions de vie meilleures est un mouvement de fond qui devrait continuer à se développer dans les années à venir. Cette évolution met en lumière la nécessité d’une transformation profonde des systèmes d’élevage vers des pratiques plus respectueuses du bien-être animal et de l’environnement. Les acteurs de la filière agroalimentaire et les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer pour répondre à cette demande croissante et faire progresser le bien-être animal dans les élevages.

La viande : un plaisir responsable au cœur de notre alimentation

2024 : une année charnière pour la filière viande

En 2024, la filière viande française se mobilise pour affirmer son engagement en faveur d’une production responsable et durable. Face aux défis environnementaux et sociétaux, les acteurs de la filière s’unissent pour proposer des solutions concrètes et répondre aux attentes des consommateurs.

Un engagement environnemental fort

La filière viande est consciente de son impact sur l’environnement et s’engage à réduire son empreinte carbone. Des initiatives concrètes sont mises en place pour améliorer l’efficacité énergétique des élevages, réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver la biodiversité.

Un bien-être animal au cœur des préoccupations

Le bien-être animal est une priorité absolue pour la filière viande. Des pratiques d’élevage respectueuses des animaux sont mises en place, garantissant des conditions de vie optimales et une alimentation saine.

Une viande de qualité pour tous

La filière viande française s’engage à proposer des produits de qualité accessibles à tous. Des efforts sont faits pour garantir la traçabilité des produits, la sécurité alimentaire et la diversité des offres.

Promouvoir la filière viande : un enjeu collectif

La promotion de la viande française est un enjeu collectif. La filière s’engage à communiquer de manière transparente sur ses pratiques et ses engagements, et à tisser des liens durables avec les consommateurs.

Soutenir la filière viande, c’est choisir :

  • Une production responsable et durable
  • Un engagement fort pour le bien-être animal
  • Une viande de qualité pour tous
  • Un savoir-faire unique et un patrimoine culinaire riche

Cette année, faisons enfin le choix d’une viande française responsable et savoureuse !

Les nouvelles normes impactant le marché de la viande en 2023

L’année 2023 a été marquée par l’introduction de nouvelles normes et réglementations dans le secteur de la viande, visant à renforcer la qualité des produits, la traçabilité, et à répondre aux préoccupations croissantes des consommateurs concernant la sécurité alimentaire et le bien-être animal.

1. Traçabilité Renforcée :

Parmi les changements majeurs, on observe un renforcement des exigences en matière de traçabilité des viandes. Les établissements de transformation et les fournisseurs sont désormais tenus de mettre en place des systèmes de suivi et de traçabilité plus complets, permettant de retracer chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, depuis l’élevage jusqu’à la vente au détail. Ces mesures visent à garantir une transparence totale quant à l’origine des produits, offrant ainsi aux consommateurs une confiance accrue dans la qualité et la provenance des viandes.

2. Normes de Bien-Être Animal :

En parallèle, les normes concernant le bien-être animal ont également été renforcées. Les éleveurs et les fournisseurs doivent désormais se conformer à des règles plus strictes pour assurer des conditions de vie optimales aux animaux. Ces normes incluent des exigences en termes d’espace, de soins vétérinaires, d’alimentation et de manipulation des animaux, dans le but de garantir des pratiques respectueuses du bien-être animal tout au long de la chaîne de production de la viande.

3. Normes Sanitaires et Environnementales :

Les nouvelles normes se concentrent également sur les aspects sanitaires et environnementaux. Les établissements de transformation de viande doivent respecter des normes d’hygiène strictes pour prévenir les risques de contamination et assurer la sécurité alimentaire. De plus, des mesures sont mises en place pour encourager des pratiques durables, telles que la réduction des déchets et la gestion responsable des ressources naturelles, contribuant ainsi à une production de viande plus respectueuse de l’environnement.

4. Impacts et Adaptation :

Ces nouvelles normes ont des implications significatives pour l’industrie de la viande. Elles nécessitent des ajustements opérationnels, des investissements dans de nouveaux équipements et des formations pour se conformer aux exigences réglementaires. Les entreprises du secteur doivent s’adapter à ces changements tout en maintenant la qualité et la compétitivité de leurs produits.

Vous l’aurez compris, les nouvelles normes introduites en 2023 dans le marché de la viande visent à renforcer la transparence, la qualité, le respect du bien-être animal, la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale. Ces évolutions, bien que représentant des défis, sont également une opportunité pour l’industrie de la viande d’améliorer ses pratiques et de répondre aux attentes croissantes des consommateurs.

Les nouvelles normes impactant le marché de la viande en 2023

L’année 2023 a été marquée par l’introduction de nouvelles normes et réglementations dans le secteur de la viande, visant à renforcer tounjours davantage la qualité des produits, la traçabilité, et à répondre aux préoccupations croissantes des consommateurs concernant la sécurité alimentaire et le bien-être animal.

La traçabilité renforcée !

Parmi les changements majeurs, on observe un renforcement des exigences en matière de traçabilité des viandes. Les établissements de transformation et les fournisseurs sont désormais tenus de mettre en place des systèmes de suivi et de traçabilité plus complets, permettant de retracer chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, depuis l’élevage jusqu’à la vente au détail. Ces mesures visent à garantir une transparence totale quant à l’origine des produits, offrant ainsi aux consommateurs une confiance accrue dans la qualité et la provenance des viandes.

Bien-être animal, toujours plus d’exigence

En parallèle, les normes concernant le bien-être animal ont également été renforcées. Les éleveurs et les fournisseurs doivent désormais se conformer à des règles plus strictes pour assurer des conditions de vie optimales aux animaux. Ces normes incluent des exigences en termes d’espace, de soins vétérinaires, d’alimentation et de manipulation des animaux, dans le but de garantir des pratiques respectueuses du bien-être animal tout au long de la chaîne de production de la viande.

Et sur le plan sanitaire et environnemental ?

Les nouvelles normes se concentrent également sur les aspects sanitaires et environnementaux. Les établissements de transformation de viande doivent respecter des normes d’hygiène strictes pour prévenir les risques de contamination et assurer la sécurité alimentaire. De plus, des mesures sont mises en place pour encourager des pratiques durables, telles que la réduction des déchets et la gestion responsable des ressources naturelles, contribuant ainsi à une production de viande plus respectueuse de l’environnement.

Finalement, quels impacts et résilience pour la filière ?

Ces nouvelles normes ont des implications significatives pour l’industrie de la viande. Elles nécessitent des ajustements opérationnels, des investissements dans de nouveaux équipements et des formations pour se conformer aux exigences réglementaires. Les entreprises du secteur doivent s’adapter à ces changements tout en maintenant la qualité et la compétitivité de leurs produits.

Vous l’aurez compris, les nouvelles normes introduites en 2023 dans le marché de la viande visent à renforcer la transparence, la qualité, le respect du bien-être animal, la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale. Ces évolutions, bien que représentant des défis, sont également une opportunité pour l’industrie de la viande d’améliorer ses pratiques et de répondre aux attentes croissantes des consommateurs.

Quelques rappels en matière de bien-être animal

Le saviez-vous ? Depuis quelques mois, chaque élevage doit se doter d’un référent bien-être animal :

Ce référent est obligatoirement formé en élevage de porcs et de volailles en 18 mois. Dans les autres filières (bovines, ovines…) non couvertes à ce jour par l’obligation, une formation au bien-être animal pourra être suivie de manière volontaire.

Le référent bien-être animal est défini comme : « la personne désignée par tout responsable d’élevage, formée au bien-être animal et notamment chargée d’y sensibiliser les personnes exerçant leur activité en contact avec les animaux. Ce peut être le responsable d’élevage lui-même ou une personne qu’il désigne au sein de son personnel.
Rappelons que l’élevage est défini comme tout lieu où les animaux sont élevés ou détenus pour la production d’aliments, de laine, de peau ou de fourrure ou à d’autres fins agricoles.

Chez GRG Maison des Viandes, rappelons que le bien-être animal est au coeur de notre projet d’entreprise depuis plusieurs années. C’est pourquoi, nous nous sommes engagés dans une démarche visant à̀ valoriser la prise en charge des conditions animales au sein de la filière viande.

Pour en savoir plus sur notre démarche en matière de bien-être animal : https://grg-maisondesviandes.com/2022/02/05/notre-engagement-en-faveur-du-bien-etre-animal/

Le bien-être animal du côté des marchés aux bestiaux

Zones de commerce indispensable à la filière bétail et viandes, les marchés aux bestiaux voient transiter chaque année environ deux millions d’animaux, pour l’essentiel des bovins et des ovins.
Ces lieux d’échange interprofessionnels vont permettre de déterminer les prix du bétail vivant sur le marché national. La rédaction de GRG Maison des viandes s’est intéressée au soin tout particulier accordé aux animaux lors de ces rassemblements qui peuvent être stressants pour les bêtes.

La première étape du traitement du confort des animaux qui partent aux marchés se déroule chez l’éleveur qui va anticiper les départs de certaines de ses bêtes en préparant un espace séparé pour éviter tout stress lors du chargement en camion.

Ensuite, lorsque le véhicule où sont transitées les bêtes arrive au marché, le transporteur va déployer une rampe anti-glisse et dotée de parois latérales afin de guider les animaux jusqu’au sol. L’environnement doit être totalement aseptisé, de sorte qu’il n’y ait aucun bruit, aucune lumière, aucun mouvements des personnes qui travaillent sur le marché. Encore une fois dans le but de ne pas agresser l’animal.

Une fois installés, il existe des méthodes propres à chaque catégorie animale, que les personnes responsables des marchés doivent respecter. Ainsi, les ovins qui ont l’habitude de la meute, doivent être laissées en groupe pour faciliter leur déplacement.
Pour les bovins, dont la manipulation peut être dangereuse au vu de leur corpulence, il faudra utiliser un bâton pour les approcher, les rassurer, les guider ou les arrêter.
Une attention toute particulière est également portée aux jeunes veaux, aussi vifs que maladroit.
Enfin, ces marchés sont aujourd’hui agréés par les services vétérinaires et une réglementation très précise encadre leur fonctionnement.

Vous l’aurez compris, aucun détail n’est négligé quand il s’agit d’assurer le bien-être des animaux sur les marchés.

Notre engagement en faveur du bien-être animal

Le bien-être animal est au coeur de notre projet d’entreprise. C’est pourquoi, nous nous sommes engagés dans une démarche visant à̀ valoriser la prise en charge des conditions animales au sein de la filière viande.

Nous sommes convaincus qu’il est possible de faire évoluer collectivement notre modèle agro-alimentaire. De ce fait, nous pensons que c’est en favorisant les filières et en travaillant avec les parties prenantes concernées pour améliorer les conditions de bien-être animal, que nous contribuerons, par notre action et à notre niveau, à faire progresser les métiers de l’élevage, du transport et de l’abattage.

Pour GRG Maison des viandes, il est essentiel que les animaux dont la chaire arrive jusque dans notre établissement, soient bien traités à toutes les étapes de leur vie en respectant les 5 libertés fondamentales définies par le Farm Animal Welfare Council.
C’est pourquoi, nous avons acté notre engagement au travers d’une charte bien-être animal à retrouver par ici.

Il est également important que les éleveurs et fournisseurs avec qui nous travaillons soient fiers de leurs métiers et que nous puissions, à notre niveau, en apporter la preuve par des produits de qualité. Ainsi, nous avons également établi un cahier des charges afin qu’ils puissent bénéficier de la mention « Engagement Bien-être Animal », si leurs rendus respectent nos exigences.

Le gouvernement se mobilise en faveur de la modernisation des abattoirs

Il y a quelques semaines, le gouvernement annonçait un plan de relance pour les filières agricoles et agroalimentaires comprenant des appels à projet, des téléprocédures…
L’un des volets de ce plan de relance concerne les aides attribuées pour soutenir la modernisation des abattoirs. Toutes les filières sont concernées. Qu’il s’agisse des viandes de boucherie (bovins, ovins, porcins, gibiers d’élevage …) ou encore des viandes de volailles ou de lapins. L’idée est de soutenir financièrement les porteurs de projets qui souhaitent moderniser leur outil de transformation. Pour se faire, c’est une enveloppe budgétaire de 130 millions d’euros qui est prévue pour perfectionner les outils des abattoirs.

Quelles en sont les modalités ?
La dotation financière totale du dispositif est plafonnée à 130 millions d’euros. Dans ce cadre, des appels à projet sont en cours pour soutenir :
• les investissements de modernisation des outils d’abattage;
• la formation du personnel des abattoirs à la protection animale;
• la santé et la sécurité au travail;
• le respect de la réglementation sanitaire et environnementale;
• la certification du respect de l’abattoir aux exigences sanitaires des pays tiers;
• la création de capacités d’abattage innovantes si elles répondent à un besoin territorial;
• le contrôle par vidéo mis en place par l’abatteur.
Les dossiers de candidatures seront sélectionnés et instruits sous la responsabilité de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) dans la limite des montants disponibles.

Vers un renfort de l’attractivité du secteur
Dans le contexte actuel, l’acceptation des abattoirs et leur pérennité nécessitent des conditions exemplaires de protection des animaux. Il est nécessaire d’améliorer les équipements et les pratiques mais aussi les conditions de travail des opérateurs. Dans le même temps, ces investissements permettront de renforcer l’attractivité des produits français auprès des consommateurs en améliorant leur compétitivité, en garantissant le respect des règles d’hygiène et en proposant une meilleure prise en compte des sujets environnementaux. Ils permettront également de répondre aux exigences des pays tiers. Ce qui permettra de faciliter le commerce international et ainsi préserver nos emplois dans les territoires.

Le bien-être et la protection des bovins au centre des priorités

Le monde des abattoirs est souvent assez méconnu ou est très peu estimé par les consommateurs. Le bien-être animal est le critère le plus généralement remis en cause quant il s’agit de l’abattage.
C’est pourquoi les fédérations du secteur ont souhaité mettre en place il y a quelques mois un « diagnostic de la protection animale des gros bovins et des veaux » en abattoir, en collaboration avec l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes.
Ce diagnostic publié en janvier 2020 comprend plusieurs parties qui sont les suivantes :
• une généralisation du contrôle par des auditeurs tiers experts de la protection animale ;
• un système de notation complet ;
• une gestion des actions correctives ;
• une synthèse et une transmission des résultats aux partenaires commerciaux demandeurs
• une démarche qualité
Ce diagnostic doit se dérouler en 9 étapes au sein d’un abattoir :
1/ Les manipulations générales
2/ Les déchargements
3/ La réception et l’identification
4/ Le logement
5/ La reprise et l’amenée des animaux
6/ L’entrée dans le box et l’immobilisation
7/ L’étourdissement
8/ L’affalage, l’accrochage et le hissage
9/ La saignée
10/ L’abattage sans étourdissement


Cet outil sera bientôt adapté à la filière ovine.