Val-de-marne : les entreprises craignent l’impact du brexit

« Est-ce que les marchandises ne vont pas prendre du retard ? » « Serai-je encore compétitif si mes prix augmentent de 4 ou 5 % avec les droits de douane ? » Comme de nombreux chefs d’entreprise, Gary Griffin, d’origine britannique, est inquiet des conséquences du Brexit, c’est-à-dire de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) sur son activité.

Le président d’International material handling (IMH), une société de Vitry qui importe notamment de Grande-Bretagne des engins de manutention, participait vendredi avec une quarantaine de personnes à une réunion sur les impacts du Brexit et comment s’y préparer. Une initiative organisée à Créteil par la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) du Val-de-Marne, en partenariat avec Enterprise Europe network, un réseau monté par la Commission européenne. « Entre 700 et 800 entreprises du 94 ont des flux avec le Royaume-Uni. L’objectif, c’est de donner des clés pour anticiper », avance Tatiana Tan, conseillère à la CCI, en charge de l’opération. Une première avec autant de spécialistes et des entretiens individuels l’après-midi.

Le Parisien – 15 mars 2019

La CCI prépare les entreprises du Val-de-Marne au Brexit

Alors que le Royaume uni n’en finit pas de ne pas savoir comment aller au bout du Brexit, les entreprises françaises s’interrogent sur les conséquences de cette éventualité, de plus en plus proche. Ce vendredi, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Val-de-Marne organisait à cet effet une réunion pour anticiper, alors que 700 à 800 entreprises du Val-de-Marne ont des flux avec le Royaume-Uni, sixième marché international de la France en 2017.

« Il faut se préparer à tous les scénarios et surtout à celui d’une sortie sans accord », prévient Maurice Croci, chargé de mission internationale à la Direccte d’Île-de-France. Les entreprises craignent en priorité le rétablissement des formalités douanières. « Si demain nous devons réintégrer l’application de frais de douane, cela impliquera une réorganisation administrative de l’entreprise, mais également des conséquences sur le prix de vente. Le sujet du Brexit est brûlant pour nous », explique Marie Rivenez, présidente de la société GRG Maison des Viandes. « Pour l’instant, il s’agit de déchiffrer toute la réglementation. C’est un très gros chantier, mais peut-être que ça ne servira à rien », poursuit la patronne de l’un des principaux grossistes en viande de Rungis. « Il faudra internaliser la fonction douane ou faire appel à un professionnel de dédouanement. Il est de votre intérêt d’en maîtriser les principales notions car, en tout cas, vous êtes les responsables », alerte Anne Marionnet, de la direction régionale des douanes de Paris Est.

Citoyens.com – 18 mars 2019

France TV – Prélèvement à la source

"J’ai réussi à convaincre mes salariés que ça allait être plus simple" : des chefs d'entreprises redoutent l'enterrement du prélèvement à la source

Dans les jours qui viennent, l’exécutif doit donner ou pas son feu vert pour le prélèvement des impôts sur les salaires en janvier prochain. Une incertitude alors que des entreprises ont joué le jeu et motivé leur personnel.

Une réunion est prévue à l’Elysée, mardi 4 septembre, pour décider du sort du prélèvement des impôts à la source. La décision est attendue par les entreprises qui se sont préparées aux changements sur la gestion des salaires. Certaines, grandes ou petites, ont investi en temps et en argent, sans savoir si la préparation sera utile.

France info – 4 septembre 2018

Les bouchers-charcutiers demandent la protection de l’Etat face aux attaques des militants véganes

Des militants véganes ont violemment attaqué plusieurs boucheries et charcuteries en France cette année. A tel point que les représentants de la profession demandent au gouvernement de se charger du problème.

Un recrudescence d’actes violents qui exaspèrent les bouchers de France. Dans les Hauts-de-France, sept boucheries ont été aspergées de faux sang en avril, une boucherie et une poissonnerie ont été vandalisées, leurs vitrines brisées et les façades taguées de l’inscription « stop au spécisme ».

La semaine dernière à Lille c’est au tour d’une rôtisserie de subir ces attaques, juste après un restaurant spécialisé dans le canard. Selon la CFBCT, la confédération de bouchers-charcutiers-traiteurs, des précédents ont également été signalés en région Occitanie » aussi.

BFM RMC en direct – 26 juin 2018

Des solutions technologiques innovantes afin d’exploiter au mieux le big data

La profusion d’informations disponibles sur des éléments précis a donné naissance au big data. Découlant de cette approche, l’analyse prédictive permet d’exploiter une immense quantité de données collectées par les organismes auprès de leurs marchés ou de leurs clients. Ces dernières utilisent les analyses prédictives afin de découvrir des patterns statistiques impulsés par un événement ou une saison, et d’optimiser les processus internes. Pour faire simple, les analyses prédictives se basent sur le passé pour fournir des informations nouvelles qui influent fortement sur la rentabilité d’une entreprise.

En effet, l’analyse prédictive joue un rôle grandissant dans tous les secteurs. Frédéric Waeber et Marie Rivenez expliquent précisément de quoi il s’agit et dans quelles industries l’utiliser, mais aussi dans quelle optique. L’un des principaux objectifs du big data est de permettre les prises de décisions efficaces sur la base de données fiables et actualisées grâce à l’analyse prédictive. Outil de compétitivité et point différenciant de l’acteur agroalimentaire GRG SA, cette méthode permet de tracer les grandes évolutions et les tendances à venir.

À l’opposé des présages flous des boules de cristal, l’analyse prédictive révèle les corrélations entre les informations avec une précision extrême. Elle permet également de formuler des prédictions qui pourraient impacter les habitudes des consommateurs avec une forte probabilité, le tout en se basant sur les changements qui se dessinent ainsi que sur les données historiques. Une telle procédure offre aux entreprises un réel potentiel en termes de bénéfices, notamment dans la fidélisation des clients.

Fort de son expérience, Insynium a eu l’opportunité de démontrer les prouesses de ses technologies en travaillant pour différents secteurs d’activité, dont l’agroalimentaire. Spécialiste de la transition numérique des entreprises, la société accompagne les clients dans le traitement d’un volume important de données par le biais d’outils organisationnels et technologiques novateurs. Son objectif est clair : créer de la valeur ajoutée, piloter la performance, augmenter les gains de productivité pour multiplier le chiffre d’affaires.

Le Tête à Tête Décideurs BFM – 14 juin 2018

Le Monde – Rungis

A Rungis, l’appétit grandit pour le numérique

Des grossistes en carcasses aux fleuristes, les « enfants de la halle » jonglent désormais avec une batterie d’outils numériques, que ce soit pour gérer leur entreprise, faciliter les relations avec leurs clients ou vanter leur savoir-faire.

Ils se sont levés tôt. Très tôt. Assez pour avaler à 8 heures, sans se pincer, steak, huîtres, camembert et pain frais. Rungis a sa digestion que l’horloge biologique commune ignore. Les grossistes, des estomacs taillés pour le métier. Ceux attablés ce matin de novembre à l’étage du pavillon des viandes ont tombé les blouses imprégnées des odeurs de la nuit. Dehors, les 38 tonnes filent vers la capitale.

Entre deux lampées de beaujolais, la discussion roule sur des voies plus abstraites. Le dernier livre de l’économiste Jean Tirole, la stratégie de Facebook, l’intelligence artificielle… « Bah oui, balance le fromager, faut pas nous prendre pour des ploucs ! »

Le Monde – 07 décembre 2017

Marie Rivenez, sur le carreau de Rungis

Dans l'urgence, cette scientifique de formation a remis sur les rails l'entreprise familiale de viande en gros.

Sur la table de réunion, une gousse d’ail et du persil destinés à parfumer la tête de veau qui mijote. Il est 7 heures chez GRG, leader de la viande en gros du marché de Rungis.

Comme chaque matin, son PDG, Marie Rivenez, 39 ans, achève sa tournée du carreau où plus d’une vingtaine de commerciaux de GRG discutent en direct avec les bouchers et les restaurateurs du prix d’un millier de carcasses de bœufs, porcs, moutons.

Seule femme dans un monde d’hommes, vêtue comme les autres de la blouse et de la casquette blanches des bouchers, elle serre les mains, juge la qualité de la viande, hume l’ambiance dans le froid vif, observe la ronde des camionnettes sur le quai de livraison. «Tout se joue entre minuit et 7 heures du matin, dit-elle. C’est ici que se construisent les prix. GRG, avec 88 millions d’euros de chiffre d’affaires et 70 salariés, est la référence en matière de viande d’exception. Mille huit cents clients nous font confiance.»

Le Figaro – 18 octobre 2017

Femmes entrepreneures : comment et quand rejoindre un réseau ?

Les réseaux féminins ont le vent en poupe, portés par une époque qui lutte en faveur de l’égalité hommes-femmes dans les sphères professionnelles. Cependant, au-delà de leur aspect 100 % féminin, ils présentent des caractéristiques et répondent à des objectifs très divers. Quels sont donc les critères à considérer pour choisir le réseau le plus pertinent auquel adhérer ?

Le critère primordial : se sentir bien et acquérir une approche encore plus stratégique !

La palette des « services » proposés par les réseaux féminins (mentoring, entraide, partage de bonnes pratiques, financement…) est infinie, ainsi que leur périmètre d’action (secteur d’activité, métier, région…). Il faut donc, avant d’en intégrer un ou plusieurs pour développer son activité, clarifier ce que l’on recherche soi-même. Cela dit, « on a aussi le droit d’en tester plusieurs et voir ensuite », estime Céline Domino, coordinatrice réseau de l’association Femmes de Bretagne. Car, insiste-t-elle, « le plus important, c’est de se sentir bien. »

Les Echos entrepreneurs – 13 octobre 2017

Les secteurs qui attirent le plus les femmes entrepreneures

Trop peu de femmes se lancent dans l’entrepreneuriat. Et avec trop peu d’ambition. L’arrivée d’une nouvelle génération portée par le numérique peut changer la donne. À condition que les acteurs institutionnels et privés leur apportent aide et soutien. C’est tout l’objet du programme #ConnectHers lancé par BNP Paribas.

L’entrepreneuriat féminin : un enjeu de croissance majeur

70 % des entreprises françaises sont créées par des hommes, 30 % par des femmes. Cette donnée brute éclaire parfaitement l’inégalité homme/femme face à l’entrepreneuriat. Elle ne reflète cependant que partiellement la réalité marquée par des déséquilibres encore plus criants. « La très grande majorité des femmes entrepreneures dirige des TPE, des structures inférieures à 10 salariés », explique Sandra Jeudy-Arnould, Directrice Centre d’Affaires

Les Echos entrepreneurs – 13 octobre 2017

Jean-Christophe Prosper dans LePoint.fr

LePoint.fr a rencontré Jean-Christophe Prosper, artisan boucher à Paris et conseiller pour GRG-Maison des Viandes à Rungis. Alors que les polémiques sur la qualité de la viande se multiplient, Jean-Christophe Prosper nous a expliqué sa charte qualité..